
Avec la recharge par induction, la chaussée met le contact
Avec le développement des véhicules électriques dont le nombre va s’accroître significativement d’ici 2030, il y a lieu de trouver d’autres solutions que la recharge statique qui prend du temps même si de nouveaux dispositifs de recharge rapide sont progressivement mis en service, de manière à limiter les embouteillages aux points de rechargement. Plusieurs solutions sont à l’étude : la recharge par caténaire qui n’impacte pas l’infrastructure mais pose des problèmes d’acceptabilité environnementale, la recharge à l’aide d’un rail électrique (Alstom) mais les véhicules doivent être équipés d’un patin, le système de recharge par plaques à induction qui est étudié par Vedecom. Ces 2 dernière solutions doivent encore faire leurs preuves à temps (usure de la route, conditions météorologiques). Certaines solutions sont assez proches de celles utilisées dans le ferroviaire. Les constructeurs et chercheurs actuels ont donc tout intérêt à se rapprocher des équipementiers ferroviaires et du Comité européen de normalisation en électronique et en électrotechnique (Cenelec) afin de standardiser leurs systèmes et composants.
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