
La recherche confirme que les particules ultra fines nuisent bien à la santé
L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire et environnementale) a analysé 160 publications parues depuis 2013 (depuis la dernière expertise du genre menée par l’Organisation Mondiale de la Santé ). Elle en a déduit que certains composés de l’air ambiant sont bien responsables des 48 000 morts prématurées enregistrées chaque année en France.
Les particules ultra fines PM1 (1 micromètre) issues du trafic routier ou la combustion de charbon sont particulièrement nocives. Or, en cas de niveau de pollution élevé (PM10, PM 2.5, dioxyde et monoxyde d’azote....), elles ne sont pas prises en compte dans le déclenchement d’alerte.
Sur le site ATMO des Hauts de France, on constate qu’une station sur trois mesure les concentrations de PM 2.5. Rien sur les PM1.