Les logements connectés : un désamour des habitants ?

Aujourd’hui trois logements sur dix bénéficient d’au moins un équipement connecté (porte de garage télécommandée, porte-serviette chauffant, store extérieur télécommandé ....) et l’on constate même un taux d’équipement de 54% dans les logements qui ont moins de 5 ans. L’enquête de Promotélec révèle que les utilisateurs ne sont pas intéressés par les gadgets, du type réfrigérateur connecté, mais plébiscitent davantage des équipements de gestion liés à la sécurité de l’habitat (l’ouverture automatique des volets , l’allumage d’une ou plusieurs lampes, les systèmes d’alarme) et le pilotage du chauffage (économie d’énergie, confort).
L’acquisition de ces objets reste toutefois réservée aux catégories les plus aisées. Techniquement il n’est pas facile de se retrouver dans les différentes solutions open source ou propriétaires, les différents protocoles (Z-Wave, Zig Bee, RTS, Wifi, 433Mhz monodirectionnel, 866Mhz bidirectionnel....), les différents logiciels (Jeedom, Domoticz ...). Face à cette complexité, des personnes se sentent désarmées en cas de dysfonctionnements du système (en effet que passe-t-il si le système fonctionne à partir du cloud et que la liaison internet est rompue ?).Ces solutions ont également un coût (2 à 300€ pour une home box, 30 à 60€ pour chaque équipement à connecter ...) sans compter les frais d’installation et les tests de configuration logicielle (reconnaissance des équipements, élaboration de scénarios). Certains craignent pour leur santé en raison des ondes émises. Enfin, beaucoup de box domotiques travaillent avec le cloud et les usagers sont méfiants sur l’usage qui peut être fait de leurs données personnelles.

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