Le chinois Windrose envisage la construction d’une usine de camions électriques dans le valenciennois

Jusqu’à présent, la transition énergétique du transport de fret en Europe et dans le monde ayant pour ambition de passer des combustibles fossiles à l’énergie bas carbone, n’est pas encore réellement amorcée. Pas moins de 97% des poids lourds circulant dans l’Union Européenne fonctionnent encore au diesel.
Dans le cadre du sommet Choose France, le constructeur chinois Windrose a annoncé vouloir établir une usine de camions électriques à Onnaing dans le Nord de la France, venant ainsi renforcer l’industrie du transport (automobile, ferroviaire, logistique) déjà bien implantée dans le valenciennois avec Toyota et Alstom. Pour accompagner ce développement, l’agglomération de Valenciennes dispose de Transvalley, un écosystème de référence des mobilités et de l’industrie du futur, l’IMTD (Institut des mobilités et des Transports Durables) , des dispositifs de formation en lien avec l’Université de Valenciennes (Université Polytechnique Hauts-de-France (UPHF) et Institut National des Sciences Appliquées (INSA) et le pôle de compétitivité I-Trans dédié aux transports, à la mobilité et à la logistique.
La production de camions électriques devrait démarrer en 2027 avec une capacité de production de 4000 camions électriques par an avec 300 emplois à la clé. Windrose compte s’appuyer sur les mégas usines de batteries produites dans le Nord et le Pas-de-Calais.

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