
Quel sera l’avenir du plan vélo après 2025 ?
L’arrêt brutal du plan vélo en 2024, menaçant les projets en cours qui ne seront plus financés, a provoqué l’indignation de Françoise Rossignol, co-présidente du Réseau Vélo et Marche et maire de Dainville. Ce plan offrait pourtant une stabilité aux collectivités pour des aménagements durables. Guillaume Gouffier Valente, député du Val-de-Marne et co-président du Club des élus nationaux pour le vélo, appelle à une politique nationale cohérente pour soutenir le vélo comme enjeu de mobilité quotidienne. Le sénateur Jacques Fernique critique l’insuffisance des financements, réduits à 50 millions d’euros contre les 250 millions promis. Le sénateur du Nord Franck Dhersin note que les budgets contraints des collectivités rendent difficile le financement des projets vélo, avec des rendez-vous clés en 2026 et 2025. Les usagers, par la voix de Céline Scornavacca, co-présidente de la FUB, insistent sur la nécessité d’un engagement fort de l’État pour le vélo comme mode de transport essentiel.
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