Forêts et puits de carbone

Les puits de carbone naturels incluent les océans, les sols et la végétation, notamment les forêts. Chaque année, environ 40 gigatonnes de CO₂ sont émises, dont un quart est absorbé par les océans et un autre par les écosystèmes continentaux, principalement les forêts. Le reste s’accumule dans l’atmosphère, contribuant au réchauffement climatique.
Les forêts absorbent le CO₂ par photosynthèse, stockant le carbone dans leur biomasse et leurs sols. Cependant, elles émettent aussi du CO₂ par leur métabolisme et leur décomposition. Une forêt est un puits de carbone lorsqu’elle absorbe plus de CO₂ qu’elle n’en émet, et une source de carbone dans le cas inverse.
En France, les forêts couvrent 31% du territoire et absorbent environ 10% des émissions annuelles de CO₂. Cependant, leur capacité d’absorption a diminué de moitié en dix ans en raison des incendies et des événements climatiques extrêmes. Cette situation pourrait compromettre les objectifs de neutralité carbone pour 2050.
Pour maintenir la capacité de séquestration de carbone, il est crucial d’adapter la gestion forestière, de limiter les incendies et de renouveler les peuplements avec des essences adaptées au climat. La bonne gestion des sols et l’utilisation accrue du bois dans la construction et l’ameublement sont également essentielles.
Cet article a été rédigé par l’ONF et Marin Chaveyriat, président du lobby climatique citoyen.

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