L’intelligence artificielle, un véritable gouffre énergétique

En ce mois de janvier 2025, Sciences & avenir a publié un article sur la consommation énergétique de l’IA. Partant du constat que les centres de données consomment environ 2%, de la consommation mondiale d’électricité, le magazine pose la question de la part que représente précisément l’IA dans cette estimation. Il est en effet facile de mesurer la consommation électrique d’un serveur informatique, mais il est en revanche beaucoup plus compliqué de savoir combien consomme chaque application. C’est possible mais cela demande une méthodologie parfois complexe et le déploiement d’outils spécifiques. Lorsque l’on cherche à comparer la consommation des IA, il est souvent plus simple de se focaliser uniquement sur la phase d’entraînement qui dépend de la quantité de données qu’on lui a fournie pour s’entraîner et qui est particulièrement énergivore. Une fois que l’IA est "éduquée" et déployée, c’est-à-dire mise en service, elle continue à consommer beaucoup d’énergie pour traiter les requêtes des utilisateurs (on connait la consommation d’une requête et la quantité de requêtes) , mais bien moins que durant sa phase d’entraînement.
L’empreinte carbone (en relation avec la consommation électrque) dépend de l’endroit où est situé le serveur qui va traiter les requêtes, c’est-à-dire des sources d’énergie locales utilisées pour alimenter les centres de données.

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