
Écoconception du numérique : un référentiel pour limiter l’empreinte environnementale
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) et l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) ont publié un "référentiel de l’écoconception des services numériques".
Selon l’Ademe et l’Arcep, le numérique représente 2,5% de l’empreinte carbone nationale et il est consommateur de ressources naturelles pour la fabrication des terminaux et des objets connectés. Or, à l’horizon 2030, au rythme actuel, le trafic de données pourrait être multiplié par six, et le nombre d’équipement en hausse de 65% (en particulier les objets connectés).
Le referentiel apporte des solutions d’écoconception autour de quatre grands objectifs :
– concevoir des services numériques plus durables et allongement de la durée de vie des logiciels par rapport à des matériels plus anciens
– minimiser les stratégies de captation de l’attention de l’utilisateur (arrêt du défilement de contenu, notifications ...)
– optimiser les trafics de données et la sollicitation des infrastructures numériques (minimiser le poids des contenus, diminution des requêtes serveur au profit du travail des logiciels en local)
– informer les internautes sur le niveau de ressources utilisées (indicateurs environnementaux)