Des chercheurs améliorent la stabilité des cellules solaires à pérovskite

Les pérovskites désignent aujourd’hui surtout un groupe de matériaux à structure cristalline. En 2012, les scientifiques se sont aperçus que certaines pérovskites présentaient des propriétés - bonne séparation et mobilité des charges électriques mais aussi bonne absorption de la lumière du soleil - qui pourraient permettre de doper les rendements des cellules photovoltaïques. Aujourd’hui ils s’intéressent particulièrement aux pérovskites hybrides, comprenant à la fois des composés organiques et des composés inorganiques comme par exemple le CH3NH3PbI3. Comme le précise cette formule, la présence d’ions plomb entraîne des problèmes tels que des fuites de plomb, ce qui constitue un danger pour l’environnement. De plus, en présence d’humidité, la pérovskite a tendance à se corroder. Mais en février 2024 des chercheurs ont publié une étude dans laquelle ils indiquent un procédé permettant de bloquer les fuites de plomb et offrant une forte résistance à l’humidité.
Dans les années à venir, les cellules solaires à pérovskite pourraient être en mesure de remplacer potentiellement les cellules solaires au silicium répandues dans le monde. Elles présentent en effet une efficacité de conversion photoélectrique de l’ordre de 20%, même sous un éclairage intérieur, ce qui les rend applicables aux appareils électroniques et à l’Internet des objets (IoT), offrant ainsi d’importantes opportunités d’économie d’énergie.

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