L’impact de la chaleur sur le système de production et de distribution d’électricité

La diminution des ressources en eau impacte le secteur de l’énergie. C’est vrai des centrales hydroélectriques qui doivent disposer de suffisamment d’eau dans le lac de retenue comme des centrales thermiques (gaz, nucléaire) qui nécessitent un refroidissement du circuit d’eau en sortie de turbine via un condenseur. Ce refroidissement peut être assuré par l’eau des fleuves, généralement en circuit fermé avec des aéroréfrigérants. On conçoit alors que l’eau du fleuve doit être suffisante (ne serait-ce que pour compenser l’eau qui s’évapore des aéroréfrigérants) et à une température pas trop élevée pour assurer un fonctionnement optimal de la centrale. Assez fréquemment, en période de forte chaleur, la puissance de la centrale doit être diminuée pour satisfaire à la contrainte du refroidissement. Les centrales en bord de mer, refroidies directement par l’eau de mer, sont peu impactées par la chaleur. Il est d’ailleurs prévu de construire 4 EPR2 sur 6 sur des sites existants en bord de mer (Gravelines, Penly)
Le réseau de distribution haute tension subit également les effets de la chaleur. Elle s’ajoute à l’effet Joule qui est produit par la circulation des électrons dans les câbles. Ces derniers se dilatent. Or, pour des raisons de sécurité, une distance minimale avec le sol doit être respectée. Il est alors nécessaire de répartir autrement l’énergie sur le réseau.

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