
L’association Respire porte plainte contre la RATP pour dénoncer les niveaux de pollution dans le métro
L‘association Respire a entrepris deux campagnes de mesures dans plusieurs stations de métro. Elles ont révélé des concentrations de particules fines à un niveau préoccupant. Cette pollution résulte apparemment des frottements au moment du freinage des rames. L’association pratique ce type de mesures depuis plusieurs mois et estime n’avoir pas été entendu par la RATP. C’est la raison pour laquelle elle a porté plainte.
Ces mesures de pollution sont contestées par la RATP. Elle rappelle qu’elle effectue ses propres mesures et que les données sur la qualité de l’air sont consultables en temps réel publiquement. Elle dit également avoir investi 85 M€ dans la ventilation depuis 2012.
Pour trancher le débat, la présidente d’Île-de-France Mobilités Valérie Pécresse a demandé à Airparif "une mission d’expertise sur le système de mesure de la qualité de l’air dans le métro parisien, pour s’assurer du bon état de fonctionnement des capteurs, ainsi que de la complétude des données recueillies et publiées".