
Quel rôle pour le mass transit en Île-de-France à l’heure de la crise sanitaire ?
L’Institut Paris Region, la Mass Transit Academy, Transilien SNCF et les bureaux d’études Kisio et Sustainable Mobilities ont réalisé une étude sur le service rendu par le mass transit en Île-de-France. Elle s’appuie notamment sur l’analyse détaillée des traces GPS collectées avant le confinement. Le mode ferré en Île-de-France (trains Transilien, RER, métros et tramways) fait voyager annuellement 2 milliards de passagers et ce réseau mass transit se place au 3e rang mondial après Tokyo et Séoul. Il constitue ainsi la dorsale des déplacements en Île-de-France. Avec des trajets courts, le vélo vient compléter le mass transit qui est crucial aux heures de pointe (66 à 80% des déplacements). Le télétravail est une réponse à la décongestion de ce réseau : avec 2 jours de télétravail par semaine pour l’ensemble des personnes ayant un emploi compatible, la baisse de charge serait de 6% à 13% aux heures de pointe, ce qui permettrait d’augmenter la qualité de service. Le mass transit a une empreinte foncière faible : 1 RER de 200m de long emportant 1700 personnes correspond à 1300 voitures (5500m) ou 17 bus. Il est également beaucoup plus vertueux sur le plan des émissions carbone.
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