Paschalin Basil a mené des travaux intensifs sur le terrain et s’est entretenu avec les intervenants du secteur des transports publics à Nairobi au cours des huit dernières années, en identifiant et en recensant les experts et les intervenants, en menant des enquêtes, des entrevues avec des informateurs clés, des études de cas, des discussions de groupes de discussion, rédiger un rapport et organiser des ateliers de diffusion pour les parties prenantes.

L’Afrique est l’un des continents les plus urbanisés au monde. Les préoccupations relatives à l’amélioration des transports et de la mobilité dans les villes ont incité les responsables municipaux et les décideurs politiques à s’efforcer de créer des collectivités vivables. Par conséquent, la marche est devenue le mode de déplacement dominant dans les villes où la majorité des ménages urbains à faible revenu en Afrique subsaharienne dépendent de la marche qui est une composante essentielle d’un système de transport urbain en termes de mobilité et d’accès. Au Kenya, la majorité des gens se déplacent à pied (47%), suivis par les transports en commun (42%) et la voiture (10%). La décision de marcher est due à un manque de choix ; coût inabordable du transport motorisé et système de transport inadéquat.
La marche est largement perçue comme un mode de transport pour les pauvres ; un « moyen de transport alternatif ». La question à se poser est : « Si le revenu des ménages s’améliore, les gens continueront-ils à marcher ? La route de Thika est l’un des méga projets routiers au Kenya qui a intégré des installations de marche. Cependant, La sécurité des piétons sur les autoroutes et le caractère adéquat de l’infrastructure pédestre suscitent des préoccupations.
La marche en tant que moyen de transport offre aux personnes l’occasion d’être plus actives et de faire régulièrement de l’exercice tout en effectuant un voyage fonctionnel. Auparavant, les planificateurs des transports considéraient le déplacement à pied comme un moyen de transport récréatif plutôt que légitime. Cependant, il est maintenant évident que l’importance de l’environnement est primordial. La compréhension des déterminants de la marche en tant que mode de transport a des répercussions importantes sur la santé publique, la planification des transports et les investissements dans les installations de transport. Cela pourrait aider à formuler des politiques qui pourraient améliorer la marche et le transport actif dans son ensemble.
Cette étude cherche tout d’abord à examiner les déterminants du choix de la marche comme mode de transport et comment ces déterminants sont liés, du point de vue de la demande et de l’offre. Deuxièmement, étudier les lacunes/obstacles à la marche dans les zones à faible et moyen revenu de Nairobi et troisièmement, explorer l’avenir de la marche à Nairobi.
Paschalin Basil

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