Daniel Irungu a mené des travaux intensifs sur le terrain et s’est entretenu avec les intervenants du secteur des transports publics à Nakuru au cours des deux dernières années ; il a identifié des experts et des intervenants, réalisé des enquêtes, des entrevues avec des informateurs clés, des études de cas, des discussions en groupe ; rédiger un rapport et organiser des ateliers de diffusion pour les parties prenantes.

Le transport non motorisé (NMT) est un mode de transport qui offre une mobilité efficace, peu coûteuse, sûre et pratique et peut permettre aux résidents d’accéder à des besoins fondamentaux tels que l’éducation, les soins de santé et l’emploi. Encourager l’utilisation des NMT réduit la dépendance à l’égard de l’utilisation des véhicules, réduisant ainsi les défis auxquels le monde est confronté en raison des émissions et des embouteillages. En Afrique, les NMT telles que la marche et le vélo ont été identifiées comme une solution potentielle aux problèmes de transport rencontrés par les résidents des établissements. Selon la Banque mondiale, plus de 60 % des citadins d’Afrique subsaharienne vivent dans des établissements (Banque mondiale, 2018). Ces établissements sont caractérisés par une mauvaise infrastructure de transport, un accès limité aux transports publics et des réseaux routiers inadéquats. Les principales rues de Kibera ne sont pas prévues pour accueillir le NMT comme mode de transport. Cette conception de rue se concentre sur la mobilité des véhicules et est moins concernée par la sécurité et la mobilité des NMT, posant ainsi un grand défi à la mobilité urbaine. Il est nécessaire de planifier les MNT en allouant plus d’espace et en se concentrant entièrement sur ceux qui marchent et font du vélo dans les zones urbaines. Cette recherche visait à évaluer le développement de transport non motorisé, son utilisation et ses implications sur la vie des personnes vivant dans les établissements.
L’étude a également évalué les modes et installations de transport non motorisés existants dans la région de Kibera, leurs défis et opportunités. Des questionnaires ont été réalisés à l’intention d’acteurs clés du NMT tels que la Kenya National Highway Association (KeNHA), la Kenya Urban Roads Authority (KURA), le département de transport et de planification du comté de Nairobi, les chemins de fer du Kenya et des universitaires. Les principaux objectifs de cette étude étaient :
1. Évaluer l’état actuel des infrastructures de transport non motorisé à Kibera, Nairobi.
2. Enquêter sur les perceptions et les attitudes des résidents envers le transport non motorisé à Kibera, Nairobi.
3. Identifier les obstacles et les défis auxquels sont confrontés les résidents dans l’utilisation du transport non motorisé à Kibera, Nairobi.
4. Examiner l’impact du transport non motorisé sur la vie quotidienne et l’accès aux services de base des résidents de Kibera, à Nairobi.
Les données primaires ont été obtenues au moyen de questionnaires sur le terrain auprès de divers usagers de la route, d’entrevues en ligne avec des informateurs clés, de randonnées croisées sur le terrain, de prises de photos et d’enregistrement des coordonnées GPS pour la cartographie. Des données secondaires ont été recueillies à partir de divers rapports d’établissement, de moteurs de recherche sur Internet et de données universitaires. Divers logiciels ont été utilisés pour analyser les données, notamment ; Microsoft Excel, AutoCAD et (ArcGIS) . La justification de la recherche montre qu’il y a un manque d’informations en NMT et des conflits entre les utilisations commerciales du terrain et les piétons, les piétons et le trafic routier non planifié, vendeurs de rue et autres entreprises. L’étude recommandait diverses interventions de planification, comme la mise en place d’installations et de commodités NMT dans les rues principales et la replanification de certaines utilisations du sol en proposant un marché, un stationnement, des installations récréatives et une gare ferroviaire.
Daniel Irungu

Barrières, perceptions, NMT