Jin-ming Yang , Shanghai Jiao Tong University

Le microtransit ( covoiturage sur des courtes distance ) est en train de devenir un mode de transport complémentaire important pour les déplacements sur de courtes distances et les problèmes liés au premier kilomètre/dernier kilomètre, en particulier dans les territoires à faible densité. Mais la question demeure de savoir dans quelles conditions ce système de transport est économiquement judicieux, par comparaison avec le service de transport public à itinéraire fixe, et quels sont ses avantages pour l’environnement. Ce document développe un ensemble de méthodes basées sur des données, à savoir un modèle de conception du réseau de transport en commun et un modèle dynamique d’allocation de la demande, pour analyser et simuler la demande des usagers, et comparer le rapport coût-efficacité et les émissions de carbone entre le transport par autocar et le covoiturage sur des lignes avec des arrêts de covoiturage de type microtransit. Le cas d’étude est le service Downtowner qui est proposé dans le centre de l’agglomération de Tampa, en Floride dont les données ont été utilisées. On constate que, compte tenu de la densité de population et de la demande de déplacements le transport , le covoiturage est plus rentable que les minibus ( ratio coût-avantage de 37,2 % supérieur ) et qu’il réduit les émissions de CO2 de 61,9 % par rapport aux déplacements en voiture particulière. Mais avec l’augmentation de la demande de déplacements et de la densité de population, l’efficacité du covoiturage est dépassée par le système de minibus à itinéraire fixe et arrêt augmentent et dépassent celle du ride-hailing lorsque la demande dépasse 953 voyages par jour et par mile carré./(dayꞏmile2) A ce niveau, le mini-bus pourrait réduire les émissions de carbone de 81,2 % par rapport aux déplacements en voiture privée.
Jin-ming Yang

Mots-clés Microtransit, Demande de transport réactif, Conception du réseau d’autobus, Données-Driven, Transport et environnement