Jingnan Huang , Université de Wuhan

Avec un niveau de vie plus élevé et un taux de possession de voitures privées plus élevé, les ménages urbains génèrent plus de dioxyde de carbone par leurs déplacements quotidiens. Malgré la croyance répandue que les déplacements quotidiens des ménages sont associés aux installations de transport terrestre, il y a peu d’efforts dans la littérature pour évaluer cette relation. En utilisant Wuhan comme exemple, cet article examine les effets des installations de transport terrestre sur les émissions de carbone liées aux déplacements quotidiens des ménages. Les émissions de carbone des ménages provenant des déplacements quotidiens ont été calculées à l’aide des données recueillies par un questionnaire, qui comprenait également des données sur les installations de transport terrestre telles que le nombre d’itinéraires d’autobus, d’arrêts d’autobus et de passages routiers dans les environs immédiats d’un ménage échantillon. La cartographie SIG, la corrélation et l’analyse de régression ont été utilisées pour analyser les données. Les résultats montrent qu’à Wuhan le nombre de lignes d’autobus avait une relation inverse avec l’émission de carbone des ménages provenant des déplacements quotidiens. Cette relation inverse a également été observée entre le nombre de passages à niveau et le niveau d’émissions. Les résultats ont toutefois été mitigés lorsque des analyses ont été organisées au niveau des districts par les trois villes – Wuchang, Hankou et Hanyang. Ces résultats fournissent des informations utiles pour la formulation de politiques en vue de la planification et du développement de villes à faible émission de carbone.
Jingnan Huang

Mots-clés Installations de transport terrestre, Émissions de carbone, Communauté à faible émission de carbone, Wuhan