Xiao Luo, Université de Tongji

Les études antérieures sur la disparité d’exposition ont davantage porté sur la variation spatiale, mais elles n’ont pas tenu compte de la variation temporelle de la pollution atmosphérique. Cette étude a utilisé le modèle dynamique de régression de l’utilisation du sol et les données sur les signaux des téléphones mobiles pour illustrer les caractéristiques de variation de la disparité de groupe à Shanghai. Les résultats ont montré que l’exposition au NO2 suit un schéma de variation bimodal et diurne et reste à un niveau élevé en semaine, mais diminue le week-end. Les zones à risque les plus critiques se trouvent dans la ville centrale, dans des zones à forte densité de population. En outre, les femmes et les personnes âgées se sont révélées plus exposées à la pollution par le NO2 à Shanghai. De plus, les résultats de cette étude ont montré qu’il est essentiel de mettre l’accent sur la planification de l’utilisation des terres, les programmes d’amélioration du transport et l’artificialisation du sol pour atténuer les inégalités en matière d’exposition.
Xiao Luo

Mots-clés Régression de l’utilisation du sol (Land Use Régression), données sur le signal du téléphone mobile, NO2, exposition de la population, disparité des groupes