Sepetzi Sofia+A0008

Cette étude examine la mobilité indépendante d’enfants scolarisés dansi deux types d’établissements en Grèce, en se concentrant sur la 41e école primaire dans le centre-ville de Thessalonique et la 2e école primaire à Lagadas, une petite ville typique. Suivant le cadre de Hillman, des questionnaires ont été distribués aux parents et aux élèves au sujet des mouvements, de l’âge et des activités du week-end. Des données ont été collectées sur la qualité des trottoirs, la présence de promenades piétonnes, le pourcentage de véhicules garés illégalement, la densité de population, le système de transport public et les utilisations du sol. Les résultats révèlent que les enfants du centre de Thessalonique présentent des niveaux plus élevés de mobilité indépendante par rapport à leurs homologues de Lagadas. Cette autonomie accrue est principalement attribuée à l’état satisfaisant de l’infrastructure piétonne, ainsi qu’à la politique d’une surveillance accrue du stationnement. En revanche, Langadas, avec ses usages mixtes et sa faible densité de population, favorise des relations interpersonnelles plus fortes entre les résidents mais manque d’une vaste infrastructure piétonne et d’un système de transport public fiable, ce qui réduit l’autonomie des enfants. Cette étude souligne le rôle essentiel de l’urbanisme et des infrastructures dans l’autonomisation des enfants. Les résultats suggèrent que l’amélioration des installations piétonnières, des services de transport public et la mise en œuvre de mesures efficaces de contrôle du stationnement peuvent considérablement stimuler la mobilité indépendante des enfants dans divers types d’établissements. Ces résultats contribuent à une meilleure compréhension de l’impact des facteurs environnementaux et socio-économiques sur la CIM et fournissent des renseignements précieux pour la conception urbaine et l’élaboration des politiques visant à favoriser des villes offrant une mobilité sûre et indépendante à tous.

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