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La planification et l’exploitation à long terme des systèmes de transport doivent tenir compte de plus en plus du changement climatique et des conditions météorologiques extrêmes. Les risques multiples, tels que les inondations côtières et urbaines, la hausse du niveau de la mer, les températures extrêmes, la sécheresse et le vent, sont pertinents. Ce projet de recherche vise à atteindre deux objectifs grâce à deux études de cas : premièrement, évaluer les impacts de l’élévation du niveau de la mer afin d’identifier les vulnérabilités des infrastructures de transport dans la région du Grand Thessalonique ; Deuxièmement, étudier l’effet de l’îlôt de chaleur urbaine (UHI) dans une typologie de rues du centre-ville. La première étude de cas couvre une zone côtière de 60 km de long et 2 km de large dans cinq municipalités. En utilisant les données cartographiques de la carte des zones à risque de surchauffe du Climate Central, les données d’utilisation des sols du Corine Land Cover et les données démographiques de l’autorité statistique hellénique, deux scénarios d’élévation du niveau de la mer (0,5 et 1 mètre) ont été simulés avec le SIG. Dans le scénario le plus probable d’une hausse de 0,5 mètre d’ici 2100, 1,87 % du réseau routier côtier sera submergé, ce qui représente 3,07 % dans le pire des cas, à savoir un mètre. Dans le même temps, la perturbation de l’accès routier à l’aéroport dans les deux scénarios, la vulnérabilité de certaines parties du port et leur incapacité potentielle à fonctionner sont mises en évidence. La deuxième étude de cas porte sur la simulation des conditions microclimatiques et l’impact des stratégies d’aménagement urbain sur le confort thermique dans une typologie de rues utilisant le logiciel ENVI-met 5.1. Les rues ont été sélectionnées en utilisant des critères tels que la classification et l’orientation fonctionnelles de la route, l’utilisation du sol, le rapport hauteur/largeur de la rue, le facteur de vue sur le ciel et la continuité/discontinuité des bâtiments. Les résultats ont montré qu’une personne d’âge moyen subit un fardeau thermique extrême lorsqu’elle est exposée au soleil, ce qui est le cas aux passages pour piétons. Le stress thermique est important même dans les zones ombragées, mais l’amélioration est significative lorsque des mesures de conception urbaine environnementale sont appliquées. La température de l’air perçue (indice PET - Physiologique équivalent de température) peut être réduite jusqu’à 10 °C dans les endroits bien ombragés et près des coins du bâtiment. Les résultats combinés des deux études de cas indiquent la nécessité de planifier et de construire des systèmes de transport résilients, ainsi que de coordonner et de mettre en œuvre des mesures spécifiques d’adaptation au changement climatique pour les infrastructures de transport dans les villes méditerranéennes telles que Thessalonique, qui sont déjà confrontées à des risques climatiques élevés.

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